Hôpital Notre-Dame à la Rose

Gîte les Hauts du Foyau, Hôpital Notre Dame de la Rose

L’Hôpital Notre-Dame à la Rose situé à Lessines est classé depuis 1940 comme patrimoine exceptionnel de Wallonie. Cette ancienne institution hospitalière a été fondé en 1242 par Alix de Rosoit, veuve d’Arnould IV d’Audenaerde, seigneur de Lessines et grand bailli de Flandre. Lessines est à ce moment une ville en pleine expansion et l’hôpital va rapidement bénéficier d’importants privilèges et donations.

L’Hôpital Notre-Dame à la Rose est un des derniers exemples de site hospitalier autarcique complet avec sa ferme, ses jardins, sa glacière et son cimetière, à côté des bâtiments conventuels et hospitaliers, le tout traversé par la rivière, la Dendre. Il est le témoin du mode de fonctionnement des hôpitaux du Moyen Age. Cet hôtel-Dieu est exceptionnel par l’état de conservation de l’ensemble du site, par la diversité des constructions et par la richesse des collections artistiques, pharmaceutiques et médicales, présentées dans leur cadre authentique. Les bâtiments actuels, réaménagés entre le 16e et le 18e siècles, forment un harmonieux quadrilatère autour du cloître et de son jardin intérieur. Ces bâtiments sont marqués par différents styles : gothique tardif pour le cloître, baroque pour la chapelle et le portail de la façade principale, Renaissance Flamande pour les façades animées de pignons à gradins.

L’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines avait pour vocation de soigner les plus pauvres d’entre les malades. Et, aussi incroyable que cela paraisse, l’institution a pu jouer son rôle jusqu’en 1980, grâce à la présence ininterrompue de la communauté des religieuses augustines.  Selon les conceptions anciennes, l’état du corps reflète l’état de l’âme et les soins spirituels sont indissociables des soins du corps. La chapelle et la salle des malades vivent en quelque sorte en symbiose, favorisée par la situation de ces deux salles dans le prolongement l’une de l’autre.

Lors de votre visite vous  découvrirez la salle des malades, qui n’est a inspiré celle des Hospices de Beaune,  les pharmacies, , l’infirmerie des religieuses, leurs chambrettes, la chapelle, la salle des visiteurs et des pèlerins étrangers, le cabinet de la dame prieure  (la mère supérieure de la communauté) qui gérait l’hospice, recevait les familles des malades et tenait le livre des comptes, la bibliothèque et surtout le réfectoire entouré de l’une des plus belles collections d’Europe de tableaux illustrant la vie et la Passion du Christ. Enfin, l’Hôpital Notre-Dame à la Rose recèle une fascinante collection d’objets, d’ouvrages de recettes thérapeutiques et d’instruments médicaux à travers lesquels s’est écrite l’histoire de la médecine.

Et pour finir quoi de plus agréable après la visite que de s’installer sur la terrasse du bar/restaurant du musée.

Le site de l’ Hôpital Notre-Dame à la Rose

Les photos de notre visite

Le tapis de Fleurs de la Grand-Place

Gite les hauts du Foyau

Tous les 2 ans, vers le 15 août, un tapis de fleurs de 77 m x 24 m recouvre une partie de la Grand-Place de Bruxelles. Cela fait  20 ans cette année que la Grand-Place de Bruxelles est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

1.800 m2 de bégonias, de dahlias, de graminées et d’écorces composent ce tapis. Une centaine de bénévoles assemblent le tapis en moins de huit heures à raison de 300 fleurs par m².

A chaque édition, une création spécifique est réalisée.

Cette année c’était le Mexique qui était à l’honneur et particulièrement la région de Guanajuato, une région mexicaine avec une culture et une tradition florale particulièrement riches. Le motif est une multitude de symboles, et de motifs issus de cette région. L’élément central est un oiseau typique des broderies de la culture Otomi, placé au centre d’un soleil, principale divinité des Purépechas. L’ensemble est entouré de fleurs, dans des tons rouge, jaune et brun. Les Otomis sont une nation vieille de plus de 30.000 ans qui se situe dans le centre du Mexique. Le Mexique abrite plus de 1.100 espèces d’oiseaux et plus de 24.000 espèces végétales, ce qui en fait un territoire très sauvage.

le Tapis de Fleurs est l’occasion de flâner sur la Grand-Place, trésor d’architecture gothique, de respirer les bégonias, d’en admirer les détails. Ce spectacle extraordinaire se complète par une visite sur le balcon de l’Hôtel de Ville, qui offre une vision grand angle de l’œuvre. Un thème musical est spécialement composé à chaque édition. Un concert est donné sur la Grand-Place tous les soirs et accompagne un magnifique son et lumière.

Nos photos ici

Pour plus d’informations sur cet événement, le site du Flowercarpet

 

 

BOIS-DU-LUC Musée de la Mine

Bois du Luc

Le site minier du Bois-du-Luc, devenu le musée de la Mine et du Développement durable, classé patrimoine mondial à l’Unesco en juillet 2012, il recouvre l’ensemble des réalisations techniques et sociales de l’une des plus anciennes houillères de Wallonie : la Société des Charbonnages du Bois-du-Luc dont la naissance remonte à 1685 et la fermeture à 1973.

Bois-du-Luc est désormais l’un des sites les plus remarquables de l’ère industrielle de la région du Centre, de la Wallonie et même de l’Europe. Son histoire est celle de toute une région qui, pendant près de 300 ans, a palpité autour du charbon et du métal. Le bassin du Centre constitue en effet l’un des trois berceaux hennuyers – avec ceux de Mons et de Charleroi – de l’aventure charbonnière sur le sillon houiller Haine- Sambre-Meuse qui se prolonge jusqu’à la vallée de la Ruhr, en Allemagne.

Du sommet des terrils jusqu’au cœur de la cité ouvrière, Bois-du-Luc raconte la genèse de la Révolution industrielle, les conditions de travail et les dangers du travail dans la mine,  les luttes sociales, les conditions de travail des hommes, des femmes et des enfants, dont beaucoup étaient maghrébins, turcs, grecs, et italiens. ..de magnifiques brassages culturels.

Aux portes de La Louvière, la cité de Bois-du-Luc est un village minier à lui tout seul. Il présente un exemple remarquable d’ensemble architectural illustrant une période significative de l’histoire humaine. Le Bois-du-Luc comprend un ensemble de 166 maisonnettes flanquées chacune d’un potager, formant quatre blocs serrés les uns contre les autres et séparés par deux voiries perpendiculaires. Un café, une épicerie, un hospice et un hôpital complètent l’ensemble. Légèrement surélevé, le château du directeur-bâtisseur. Des générations de directeurs qui ont appliqué l’idéologie du paternalism étaient à la fois, protecteurs et patrons de cette cité ouvrière. À gauche de celle-ci, le puits d’extraction et le puits d’exhaure. À droite, les bureaux, les ateliers et les hangars. Une herse d’entrée assurait la protection de la cité.

Un site à ne pas manquer.

La maison du Bailli de Braine-le-Château

La Maison du Bailli

Siège du Royal Syndicat d’Initiative (RSI), la maison du Bailli de Braine-le- Château est une belle demeure du début du XVIème siècle. Elle est caractérisée par un remarquable pignon renaissance en gré, de trois œils de bœuf aveugles, de cinq cordons saillants.

Située face à la Grand-Place, la maison du Bailli fait parti des monuments incontournables de Braine-le-Château qui est sans conteste l’un des plus pittoresques village de l’ouest du Brabant wallon.

Cette demeure était la résidence du bailli, mandataire sous l’ancien régime du seigneur chargé de l’examen des affaires criminelles. Il y aurait résidé jusqu’au XVIIIe siècle.

Aujourd’hui, elle propose très régulièrement des expositions temporaires.

Le Bois de Hal

Le Bois de Hal

Le Bois de Hal, petite forêt de hêtres et de séquoias d’une superficie de 555 hectares, à la frontière entre la Flandre et la Wallonie, entre Hal et Braine-le-Château, a longtemps été l’un des secrets les mieux gardés de Belgique.

Nos enfants adoraient s’y perdre et comme tout bons scouts de Braine-le-Château, cette forêt était pour eux un lieu de découvertes, d’aventures, de randonnées en vélo…

Au printemps, jonquilles, anémones des bois, fausses renoncules et ail des ours colorent tour à tour le sol du petit bois.

Ceux sont surtout les jacinthes sauvages qui éclosent fin avril par millions, formant un immense et somptueux tapis de clochettes violettes et donnent à ce lieu un aspect enchanteur qui attire visiteurs de toute la Belgique, mais aussi  des quatre coins du Globe

Les promeneurs s’y pressent afin d’immortaliser ce paysage à couper le souffle. Il  vous est conseillé de venir en semaine car le bois est plus calme et donc, encore plus impressionnant.

Si la forêt de hêtres, plantée après la Première Guerre mondiale, a moins d’un siècle, il a fallu des centaines d’années pour que les jacinthes bleues parviennent à recouvrir un tel espace.

« Or on peut détruire en une semaine ce que la nature a fait en plusieurs siècles« , souligne Pierre Kestemont, garde-forestier et gestionnaire du site internet www.hallerbos.be (disponible en néerlandais et en anglais).

Car « il suffit d’une trentaine de piétinements pour que les fragiles bulbes des jacinthes ne donnent plus jamais de fleurs », explique cet homme qui parcourt le bois à vélo une dizaine d’heures par jour, apposant des affichettes pour inciter les visiteurs à ne pas quitter les sentiers balisés.

Il existe différents parcours que l’on peut retrouver sur le site internet du bois de Halle . Un parcours est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Comme plusieurs villes en Belgique, vous trouverez deux orthographes pour cette ville, Halle en néerlandais et Hal en Français.  Le nom flamand de ce bois est Hallerbos.

Le plan incliné de Ronquières

Le plan incliné de Ronquières est un ascenseur à bateaux monumental.

Le plan incliné de Ronquières fut construit entre 1960 et 1968 sur le canal de Charleroi-Bruxelles.

Il est situé à la limite de la province du Brabant et du Hainaut, à proximité de Braine-le-Château et du Gîte les Hauts du Foyau.

Sa construction faisait partie du plan général de modernisation du canal pour le porter à 1350 tonnes.

Comme le dit fort bien un ouvrage de l’époque, ici, « les bateaux vont sur des roulettes ».

Le plan incliné comporte deux bacs d’eau totalement indépendants de 91 mètres de longueur sur 12 mètres de largeur. Leur profondeur d’eau varie de 3 mètres à 3,70 mètres. Ils pésent environ 5600 tonnes. Ces bacs roulent sur des chemins de roulement en béton d’une longueur de 1440 mètres.

En résumé, le principe du plan incliné de Ronquières est fort simple. Equipé de puissants moteurs électriques, il permet aux  bacs de circuler le long du plan incliné et transporter les lourdes péniches.

En gravissant une pente de 68 mètres, le plan incliné de Ronquières permet l’économie de 18 écluses, d’un volume impressionnant d’eau et de près d’une journée de navigation à chaque péniche.

Il vous est possible de visiter cet ouvrage d’art et d’admirer le panorama époustouflant depuis le sommet de la tour, à 150 mètres de haut.

Plus d’information ICI

Pour le programme des visites ICI

La « tarte al djote », une spécialité nivelloise

La « tarte al djote » fête cette année ses 800 ans.

Cette spécialité nivelloise à base de bettes et de fromage se déguste après avoir fait fondre du beurre salé sur la tarte chaude.

Elle est défendue par une confrérie qui veille à sa qualité en octroyant des labels aux fabricants.

La liste des maisons labellisées en 2018 ici

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La recette

Les ingrédients
pour 12 tartes de 19 cm de diamètre
1. pour la pâte
950 g de farine de froment + 50 g pour « sécher » la pâte
250 à 300 g de beurre salé
40 g de levure fraîche (à délayer dans du lait tiède)
4 œufs entiers + 2 jaunes d’œuf
30 g de sel (1 bonne cuiller à soupe)
20 cl de lait
2. pour la makayance
2,4 kg de bétchèye (fromage de type « boulette de Nivelles »)
150 g de feuilles de bette (sans les cardes)
75 g de persil haché (sans les tiges)
4 oignons blancs de la grosseur d’une noix (+/- 150 g)
9 œufs entiers
8 g de poivre blanc (2 cuillers à café)
450 g de beurre de ferme salé fondu (couleur noisette foncée)
4 g de sel (1 cuiller à café)
Après avoir émietté le fromage, s’il n’est pas assez fait, on le laisse «graisser» près d’une source de chaleur en le remuant régulièrement.
Il doit obtenir une belle couleur dorée.
A bien surveiller et plus particulièrement par temps orageux !
La préparation
1. la pâte
Tamiser la farine pour la rendre plus légère.
Mélanger le sel à la farine.
Délayer la levure dans le lait tiède (et une pincée de sucre), la laisser germer.
Former une « fontaine », y verser les 4 œufs entiers et les 2 jaunes d’œuf.
Mélanger le beurre, consistance « pommade ».
Dans la farine, verser la levure.
Travailler la farine délicatement afin d’y incorporer le tout.
Bien pétrir jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse.
Séparer la pâte en boulots de 150 g pour des platines de 19cm de Ø.
Laisser lever les pâtons sous un linge sec, à l’abri des courants d’air et près d’une source de chaleur.
2. la makayance
Séparer les feuilles de persil de leurs tiges.
Laver les bettes et le persil et les essorer.
Nettoyer les oignons.
Mélanger le fromage émietté avec les 9 œufs entiers et le beurre fondu chaud (couleur noisette foncée).
En dernière minute, hacher finement les légumes (bettes, persil, oignons) à la main.
Eviter le robot.
Malaxer le fromage avec les légumes, le sel et le poivre.
Rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
3. les platines
Au rouleau, abaisser les pâtons au diamètre extérieur des platines.

Foncer délicatement la pâte dans les platines bien beurrées.
Piquer le fond de chaque tarte à l’aide d’une fourchette.
Etaler la makayance sur une épaisseur de +/- 8 mm.

Cuire +/- 10 minutes à four préchauffé à 200°C jusqu’à ce que la croûte soit dorée.
Eviter de brunir le fromage par une cuisson trop longue.
Après cuisson, retirer immédiatement les tartes des platines.
Les déposer sur des claies afin de pouvoir sécher.
Le service
Servir les tartes bien chaudes nappées de beurre de ferme salé.
Bon appétit …

 

La Liqueur du Mont Sainte-Croix

Vieille liqueur anciennement fabriquée à Braine-le-Château : la Liqueur du Mont Sainte-Croix a été relancée par Gelin Vins Sa.

La liqueur du Mont Ste Croix de Braine-le-Château, produite artisanalement au sein même de la commune, est distillée à base de plantes du Mont Ste Croix selon une recette traditionnelle.

Affichant une teneur en alcool de 45°, elle est proche de la Chartreuse, à laquelle elle n’a rien à envier, se révélant plus douce et plus sucrée en bouche. Trait particulier? Une branche de bruyère cristallisée au sucre anime l’intérieur de la bouteille de 75 cl

Cette liqueur est devenue aussi célèbre que le Pilori de Braine-le-Château.

Devise sur l’étiquette : « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »

 

Vins Gelin

Rue de Tubize 51, Braine-le-Château

Téléphone : 02 366 91 48

Art mural à Bruxelles : BD murales et street-art

La Belgique et Bruxelles en particulier sont connus dans le monde entier pour leur riche patrimoine dans le domaine de la bande dessinée et son art mural.

C’est pourquoi, depuis plusieurs années, la ville de Bruxelles met à l’honneur les héros de BD d’auteurs de la bande dessinée franco-belge à travers des peintures murales.

Des itinéraires de promenades à travers le paysage urbain bruxellois vous font découvrir près de soixante fresques disséminées entre le Centre-Ville et Laeken. Plus d’infos ici.

Mais Bruxelles devient aussi très connue pour son street-art. L’art urbain se diversifie. Il sort de plus en plus des rues moins fréquentées de la capitale pour s’exposer un peu partout dans la ville.

Un parcours a aussi été créé pour découvrir ces oeuvres. Plus d’infos ici.

Nous sommes partis à l’aventure à la découverte d’une partie de ces différentes oeuvres. Voici nos photos.