Le tapis de Fleurs de la Grand-Place

Gite les hauts du Foyau

Tous les 2 ans, vers le 15 août, un tapis de fleurs de 77 m x 24 m recouvre une partie de la Grand-Place de Bruxelles. Cela fait  20 ans cette année que la Grand-Place de Bruxelles est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

1.800 m2 de bégonias, de dahlias, de graminées et d’écorces composent ce tapis. Une centaine de bénévoles assemblent le tapis en moins de huit heures à raison de 300 fleurs par m².

A chaque édition, une création spécifique est réalisée.

Cette année c’était le Mexique qui était à l’honneur et particulièrement la région de Guanajuato, une région mexicaine avec une culture et une tradition florale particulièrement riches. Le motif est une multitude de symboles, et de motifs issus de cette région. L’élément central est un oiseau typique des broderies de la culture Otomi, placé au centre d’un soleil, principale divinité des Purépechas. L’ensemble est entouré de fleurs, dans des tons rouge, jaune et brun. Les Otomis sont une nation vieille de plus de 30.000 ans qui se situe dans le centre du Mexique. Le Mexique abrite plus de 1.100 espèces d’oiseaux et plus de 24.000 espèces végétales, ce qui en fait un territoire très sauvage.

le Tapis de Fleurs est l’occasion de flâner sur la Grand-Place, trésor d’architecture gothique, de respirer les bégonias, d’en admirer les détails. Ce spectacle extraordinaire se complète par une visite sur le balcon de l’Hôtel de Ville, qui offre une vision grand angle de l’œuvre. Un thème musical est spécialement composé à chaque édition. Un concert est donné sur la Grand-Place tous les soirs et accompagne un magnifique son et lumière.

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Pour plus d’informations sur cet événement, le site du Flowercarpet

 

 

BOIS-DU-LUC Musée de la Mine

Bois du Luc

Le site minier du Bois-du-Luc, devenu le musée de la Mine et du Développement durable, classé patrimoine mondial à l’Unesco en juillet 2012, il recouvre l’ensemble des réalisations techniques et sociales de l’une des plus anciennes houillères de Wallonie : la Société des Charbonnages du Bois-du-Luc dont la naissance remonte à 1685 et la fermeture à 1973.

Bois-du-Luc est désormais l’un des sites les plus remarquables de l’ère industrielle de la région du Centre, de la Wallonie et même de l’Europe. Son histoire est celle de toute une région qui, pendant près de 300 ans, a palpité autour du charbon et du métal. Le bassin du Centre constitue en effet l’un des trois berceaux hennuyers – avec ceux de Mons et de Charleroi – de l’aventure charbonnière sur le sillon houiller Haine- Sambre-Meuse qui se prolonge jusqu’à la vallée de la Ruhr, en Allemagne.

Du sommet des terrils jusqu’au cœur de la cité ouvrière, Bois-du-Luc raconte la genèse de la Révolution industrielle, les conditions de travail et les dangers du travail dans la mine,  les luttes sociales, les conditions de travail des hommes, des femmes et des enfants, dont beaucoup étaient maghrébins, turcs, grecs, et italiens. ..de magnifiques brassages culturels.

Aux portes de La Louvière, la cité de Bois-du-Luc est un village minier à lui tout seul. Il présente un exemple remarquable d’ensemble architectural illustrant une période significative de l’histoire humaine. Le Bois-du-Luc comprend un ensemble de 166 maisonnettes flanquées chacune d’un potager, formant quatre blocs serrés les uns contre les autres et séparés par deux voiries perpendiculaires. Un café, une épicerie, un hospice et un hôpital complètent l’ensemble. Légèrement surélevé, le château du directeur-bâtisseur. Des générations de directeurs qui ont appliqué l’idéologie du paternalism étaient à la fois, protecteurs et patrons de cette cité ouvrière. À gauche de celle-ci, le puits d’extraction et le puits d’exhaure. À droite, les bureaux, les ateliers et les hangars. Une herse d’entrée assurait la protection de la cité.

Un site à ne pas manquer.