Le Bois de Hal, petite forêt de hêtres et de séquoias d’une superficie de 555 hectares, à la frontière entre la Flandre et la Wallonie, entre Hal et Braine-le-Château, a longtemps été l’un des secrets les mieux gardés de Belgique.
Nos enfants adoraient s’y perdre et comme tout bons scouts de Braine-le-Château, cette forêt était pour eux un lieu de découvertes, d’aventures, de randonnées en vélo…
Au printemps, jonquilles, anémones des bois, fausses renoncules et ail des ours colorent tour à tour le sol du petit bois.
Ceux sont surtout les jacinthes sauvages qui éclosent fin avril par millions, formant un immense et somptueux tapis de clochettes violettes et donnent à ce lieu un aspect enchanteur qui attire visiteurs de toute la Belgique, mais aussi des quatre coins du Globe
Les promeneurs s’y pressent afin d’immortaliser ce paysage à couper le souffle. Il vous est conseillé de venir en semaine car le bois est plus calme et donc, encore plus impressionnant.
Si la forêt de hêtres, plantée après la Première Guerre mondiale, a moins d’un siècle, il a fallu des centaines d’années pour que les jacinthes bleues parviennent à recouvrir un tel espace.
« Or on peut détruire en une semaine ce que la nature a fait en plusieurs siècles« , souligne Pierre Kestemont, garde-forestier et gestionnaire du site internet www.hallerbos.be (disponible en néerlandais et en anglais).
Car « il suffit d’une trentaine de piétinements pour que les fragiles bulbes des jacinthes ne donnent plus jamais de fleurs », explique cet homme qui parcourt le bois à vélo une dizaine d’heures par jour, apposant des affichettes pour inciter les visiteurs à ne pas quitter les sentiers balisés.
Il existe différents parcours que l’on peut retrouver sur le site internet du bois de Halle . Un parcours est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Comme plusieurs villes en Belgique, vous trouverez deux orthographes pour cette ville, Halle en néerlandais et Hal en Français. Le nom flamand de ce bois est Hallerbos.